Dédicaces Lilloises

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Après l’Ouest, Paname, l’Est et le Sud : le Nord. Jusqu’au 3 juillet, vous pouvez aller jeter un oeil aux planches originales, aux ex-libris et au moleskine à l’origine d’APACHE (Éditions Sarbacane, 2016) autour d’un café, d’un thé, d’une limonade ou d’un massala chaï! Vendredi c’était vernissage/dédicace, l’occasion pour moi de faire de chouettes et enrichissantes rencontres! Merci à Andy&Marcel de m’accueillir et à Youn (et un peu à Julie) de tout avoir installé avec beaucoup de goût!

APACHE

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Ça y est, il est là.

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« Dialogué et raconté dans un réjouissant argot, articulé en quatre actes truffés d’improbables rebondissements, ce récit, magnifiquement dessiné à la plume et au pinceau, est un pur bonheur de lecture. Et pour un coup d’essai, on peut carrément dire que c’est un coup de maître ! » Olivier Mimran, dBD, mars 2016.

…coming soon.

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apache

« Pour sa première BD, Alex W. Inker fait revivre l’atmosphère du Paris de l’après 14-18.
Histoires de tranchées, de vols, de courses, d’amour et de trahison…
à paraître le 2 mars. »

Editions Sarbacane

Histoire d’une illustration

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Dentisterie

BD Prevention Alex W Inker Dr Ravaux.pdf

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Je vais commencer avec une citation de Groucho Marx qui pourrait être le portrait de mon ami dentiste :

« Quand tu ouvres le bec dans un cabinet de dentiste et qu’il a l’air de te scruter le gosier, il y a de fortes chances pour qu’il ne soit même pas en train de regarder là-dedans. Il essaie simplement d’estimer (rapidement) de chez qui sort ton veston de sport et si les bijoux que tu étales sont vrais ou de la quincaillerie que tu aurais empruntée à ta femme. »

C’est vrai qu’elle autre raison valable motiverait quelqu’un à passer ses journée les mains dans la bouche des gens à leur gratter les chicots?
Maintenant il est posé, mais avant il a séché un moment sur son sujet de thèse. À l’époque, il vient boire un qahwah chez moi, on en discute. Rapidement on se dit qu’il devrait faire sa thèse sur la bédé, je précise que c’est aussi un bon lecteur de bédé et dessinateur à ses heures. Bande dessinée et dentisterie, il y a de la matière. C’est vrai : qui n’a jamais eu entre les mains une bédé de prévention pour la santé bucco-dentaire? Mais qui a eu un jour une bédé de prévention qui s’adresse à un public de plus de 7 ans ou qui ne soit pas d’une ringardise crasse?
Donc sa thèse se devait de présenter une alternative à la bédé de prévention ringarde pour enfants avec de méchants bonshommes qui creusent des dents avec des pioches, et de s’adresser à un public oublié de la prévention, les ados, en les prenant de front.
Je bossai donc pour sa thèse et lui fit quatre planches de bédé. Bonne pioche : mention très honorable avec félicitations du jury et sa thèse reçoit le prix de l’innovation pédagogique !

Les Fanzines

Pour un jeune dessinateur, le fanzine est un moyen vraiment bath de se faire la main.

Bosser à l’oeil pour des boites ou des associations qui cherche à économiser sur le budget com’ ça ne sert à rien, ça ne sert pas à « te faire connaître« .  Ils se cachent derrière cette excuse, mais en réalité en offrant tes services, tu plombes juste le travail de ceux qui vivent de l’illustration.

Quitte à bosser à l’oeil, autant le faire pour la bonne cause. Les fanzines, ces petites publications pirates faites par des pirates, sont vraiment une bonne cause. Ils te permettent de bosser sur des thèmes imposés, de te les approprier ou d’apprendre à les retourner. Ils te permettent de te frotter aussi et c’est très important, à la critique ou au refus.

Avec le bien barré Vincent Dufilho dans le fanzine Rien À Voir, Ma Mère, elle est trop cool  :

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Tohu – Bohu

Couv_149828Au chapitre « vieille gloire » : Tohu-Bohu (2007) !

Au sortir de Saint-Luc, me revoilà étudiant ! En cinéma cette fois. Fini donc, les heures d’atelier à dessiner entre potes, les rendus où tu découvres des super bédés encore inédites aujourd’hui mais dont je garde un souvenir encore vivace ! Bref, plus de dessin ou alors des projets de communication mal ou pas payés du tout « pour te faire connaître ». Ou alors te mettre réellement à la bédé, écrire un bon scénar et prendre le taureau par les cornes, mais ça t’es pas encore prêt !

Et puis tu découvres que le CROUS organise un concours de bédé, le thème en cette année universitaire 2006-2007 : Tohu-bohu ! En plus il y a même de l’argent à la clé si tu gagnes ! Vieille gloire, j’écrivais plus haut parce que j’obtenais le 1er prix (ex-aequo) et qu’en plus, quand je regarde aujourd’hui la dernière page du recueil, le jury était vraiment composé de pointures du monde la bédé !

Inconditionnel de Tex Avery, j’introduisais mes planches :

« Ce thème Tohu-Bohu, à brûle-pourpoint très vague, incontrôlable, j’ai souhaité me l’approprier, en faire quelque chose de personnel. Le travail a démarré par des petites histoires absurdes dont je remplissais les marges des feuilles sur lesquelles je notais mes cours. J’en ai retenu une. Les idées de désordre, de cacophonie que nous renvoie la définition de Tohu-Bohu m’ont peu à peu renvoyé à un genre : le Cartoon. Dans un cartoon, tout peut arriver, on est à l’abri de rien… »

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